Premier motif de consultation des hommes, 30 à 40% d’entre eux sont concernés (et il semblerait que la consommation de pornographie dès le plus jeune âge soit un facteur aggravant et que chez les moins de 30ans ce chiffre tende vers les 50%) l’éjaculation prématurée entraîne une très importante souffrance chez l’homme, mais aussi chez la partenaire et le couple. L'éjaculation prématurée a, chez l'homme, une très forte répercussion sur sa qualité de vie en général, mais aussi sur sa satisfaction sexuelle qui est très diminuée.
L'éjaculation prématurée altère la confiance en soi et l’estime de soi et pousse souvent les hommes vers le déni et l’évitement qui peuvent entraîner une crise de couple. Il est fondamental que l’homme n’attende pas d’être confronté à cette crise car travailler au contrôle de son éjaculation nécessite un travail sur son propre plaisir voire la relation à son propre plaisir. Une situation de crise augmente considérablement l’anxiété et le stress qui sont les pires ennemis du plaisir.
Plus un homme aura identifié et accepté tôt cette difficulté très courante qui altère son expression sexuelle et pénalise son développement affectif plus il sera facile de mettre en place un apprentissage pour un contrôle définitif de son éjaculation qui permettra une expression sexuelle réellement satisfaisante.
Le résultat est obtenu dans plus de 99% des cas et ne nécessite bien souvent que quelques séances.
Plus un homme s’installe dans :
- le déni (c’est un homme qui a toujours peur de son éjaculation donc de son plaisir et qui se focalise sur le plaisir de sa partenaire angoissé par l’échec et/ou obsédé par la performance et qui pense trouver des stratégies de compensation)
- l’évitement (c’est un homme qui évite les rapprochements sexuels et affectifs qui choisit des moments de vie pour exprimer un désir rapide lié aux circonstances il peut aussi penser trouver un secours dans l’alcool et les psychotropes aux effets anxiolytiques, et qui associe donc souvent son expression sexuelle à des moments festifs)
plus les facteurs émotionnels risquent de jouer un rôle important et ralentir l’obtention du résultat.
Cependant cela permet souvent la prise de conscience d’un réel mal-être et la thérapie permet un net regain de confiance et d’estime de soi.
Le taux de réussite quant au résultat de 99% est équivalent mais nécessitera souvent un travail un peu plus long.
Le 1% restant relève souvent de facteurs extrêmement rares ou de l’association de multiples facteurs. Le facteur émotionnel jouant amors un rôle très important un travail de psychothérapie lié à de la sophrologie permet cependant d'obtenir des résultats.
L’importance d’un réel diagnostic individuel et précis est donc essentielle pour résoudre cette difficulté courante et de plus en plus fréquente.